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Jacques Duchateau, Cimetières de Bruxelles
Les cimetières remarquables de Bruxelles sont ceints de hauts murs, fermés de lourdes grilles. Pourtant, il suffit de pousser le portail pour entendre crisser les cailloux sous ses pas et se laisser emporter par la sérénité de ces lieux au patrimoine exceptionnel.
Au fil des allées, on surprend mille histoires et anecdotes parfois tristes, parfois souriantes, souvent touchantes. On y fait tant de rencontres : le sourire éternel d’une statue de pierre, les larmes de bronze d’une pleureuse, la légèreté d’une fleur sculptée, l’élégance d’un buste centenaire.
L’auteur
Namurois d’origine, Liégeois d’adoption, amoureux du patrimoine et des vieilles pierres, il est l’auteur du livre Cimetières de Wallonie (Éditions Luc Pire, 2015). Dans la foulée de ce premier ouvrage, il a consacré une année de travail à découvrir et arpenter les cimetières remarquables de Bruxelles.
Jean-Luc Fonck, Les hommes préfèrent les grottes
Le livre
L’auteur
Jacques Willemart/Pol Englebert, Les échasseurs namurois
Le livre
Cet ouvrage consacré aux Échasseurs namurois explore ce qui est sans doute la plus curieuse des traditions namuroises. Depuis 1411, la lutte sur échasses représente un des fleurons du folklore wallon. Deux équipes, d’un côté, les Mélans de la vieille ville avec leurs échasses jaunes et noires, et de l’autre, les Avresses, venus d’au-delà des remparts perchés sur leurs échasses rouges et blanches.
Superbement illustré, ce livre reprend l’histoire et les points forts de la tradition des Échasseurs. Il aborde les origines de cette pratique peu commune, les combats spectaculaires qui ont enchanté des Empereurs et des Rois tels que Charles Quint, Louis XIV, Pierre le Grand de Russie, Napoléon, ainsi que la renaissance de cette pratique au vingtième siècle et son adaptation à l’époque moderne.
Les auteurs
Éric Van den Abeele, Les combats socialistes dans l’imagerie populaire (1885-1940)
Le livre
Ce livre entend raconter une histoire, celle du mouvement ouvrier et des aspirations citoyennes au tournant du siècle, au moment de la création du Parti Ouvrier Belge, en 1885.
En se basant sur une riche iconographie (affiches, cartes postales, tracts, presse, photos, documents originaux, etc.), l’auteur parcourt les grands idées qui ont agité la gauche entre 1885 et 1940, soit la période qui consacre tous les thèmes porteurs du socialisme (suffrage universel, antimilitarisme, émancipation des travailleurs, lutte pour les droits sociaux, égalité hommes-femmes, etc.).
Cette époque est également la plus intéressante et la plus créative sur le plan de l’iconographie.
L’auteur
Griet Brosens, Du Congo à l’Yser
Le livre
La Grande Guerre mobilisa environ 65 millions de soldats à travers le monde. La France et la Grande-Bretagne envoyèrent les peuples de leurs colonies – spahis, zouaves, sikhs, chinois, etc. – se battre sur les champs de bataille de l’Europe occidentale. Le gouvernement belge émit aussi régulièrement l’idée d’importer des soldats congolais dans le Westhoek. Mais les débats débouchaient toujours sur la même décision : non, aucun Congolais ne prendrait part à la guerre, il ne fallait même pas y penser !
En 1918, à la fin du conflit, il apparut toutefois que 32 soldats congolais avaient revêtu l’uniforme belge et combattu à Namur, Anvers ou sur l’Yser. Jean Balamba, Antoine Yoka, Pierre Soumbou, Antoine Manglunki… Tous des volontaires de guerre.
Du Congo à l’Yser relate l’histoire oubliée de ces hommes et leur donnent un visage. Qui étaient-ils ? Comment finirent-ils par être impliqués dans cet atroce conflit ? Quel fut le récit de leur vie, de leur naissance à leur disparition, parfois tragique pour certains ?
L’auteur
Historienne, Griet Brosens travaille à l’Institut des vétérans – Institut national des invalides de guerre, anciens combattants et invalides de guerre (IV-INIG) et s’intéresse depuis plusieurs années au Congo
Robert Halleux, Tant qu’il y aura des chercheurs
Du XVIIIe au XXIe siècle, les chercheurs ont eu de plus en plus besoin du pouvoir politique pour financer leurs travaux. Mais les politiques, eux aussi, ont besoin d’expertise scientifique pour comprendre, prévoir et agir. Ainsi s’est tissé un jeu complexe d’interactions appelé « politique scientifique ». En deux siècles, il a évolué selon les grandes mutations de la science et du pays, depuis la création de l’Académie royale en 1772 jusqu’à la régionalisation de la recherche et au sort problématique de la politique scientifique fédérale à l’horizon 2015. La science nous concerne tous, mais peu d’entre nous se sentent concernés. C’est pourquoi ce livre, accessible à tous les citoyens, a pour but de fournir les clés pour comprendre les rapports entre recherche scientifique et pouvoir politique. Les questions-clés de l’innovation, de la compétitivité, de la place de la Belgique dans l’espace européen de la recherche, de l’emploi des chercheurs y sont abordées sans parti pris, sans complaisance, sur la base d’un long travail de recherche. Dirigé par le professeur Robert Halleux, cet ouvrage a également été réalisé grâce à l’aide d’une équipe de chercheurs francophones et flamands : Geneviève Xhayet, Pascal Pirot, Jan Vandersmissen et Rik Raedschelders.
Paul Magnette, La gauche ne meurt jamais
Le livre
Partout en Europe, la gauche est en crise. Alors que, depuis 2008, la faillite du capitalisme financier est évidente, la gauche ne parvient plus à convaincre. La solidarité, sa valeur centrale, est contestée de toutes parts. De larges segments de la classe moyenne craignant un déclassement se laissent séduire par les critiques libérales des services publics et de la protection sociale. Et les messages populistes touchent une partie de la classe ouvrière, qui a de plus en plus de mal à se concevoir comme telle. La gauche voit ainsi une large part des groupes sociaux qui ont fait sa force, et dont elle a rendu l’émancipation possible, lui échapper.
La gauche, aujourd’hui, doit oser un débat interne, vaste et sans tabous. Pour retrouver le fil de ses fondements, appréhender les défis de l’époque, et abandonner la nostalgie des « trente glorieuses » qui la paralyse.
Tel est l’objet de ce livre qui invite les hommes et les femmes de gauche à interroger leurs convictions.
Eva Kavian, Le trésor d’Hugo Doigny
Hugo aime les Namuroises. Rondes ou maigres, riches ou pauvres, en talons aiguilles ou en baskets, le pas vif ou l’allure traînante, il les aime. Sans doute cette odeur sambrée, ce voile mystérieux qui trouble le regard de ceux qui vivent à deux pas d’un confluent ou peut-être encore ce mélange de force et de fragilité dans l’échine des provinciales protégées par une citadelle depuis des générations.
À vrai dire, il ignore pourquoi, mais il aime les Namuroises. Depuis que Marlène est partie, il s’est juré de se consacrer à leur offrir le plus beau moment de leur vie : il les demande en mariage. Et il veille à ce qu’elles ne souffrent plus.
Xavier Deutsch, La Dyle noire
Été 1944. Alors que les Alliés traversent l’Europe pour la libérer de l’Occupation allemande, un cadavre est découvert dans une petite maison du bord de la Dyle, quai du Trompette, à Wavre. Un cadavre, alors que la fin de la guerre approche ? Quoi de plus banal ?
Un policier pressent cependant que cette mort ne doit rien aux circonstances historiques et qu’on se trouve en présence d’un meurtre crapuleux. En dépit de ce que lui recommande son chef et sans craindre les balles qui sifflent de toutes parts dans la dernière confrontation entre les libérateurs britanniques et les soldats allemands, il cherche à résoudre cette étrange affaire.